Racisme
" Malgré l'humanisme porté par les Lumières, la vérité biologique apportée par la science et l'arsenal coercitif porté par la loi, la persistance du racisme illustre au mieux l'insuffisance de ces outils plébiscités. [...] il faut les compléter avec une nouvelle salve d'arguments pertinents et crédibles de manière, au moins, à équilibrer les forces de ces impacts et, au mieux, à déconstruire le racisme dans ces espaces mentaux."
Cette nouvelle salve d'arguments est consignée dans quatre ouvrages de la collection de l'Ingénierie des sciences sociales & humaines.
Le racisme est une doctrine reposant sur la croyance de la supériorité d'une "race" sur une autre. Comment le climat, en situation d'autarcie, a-t-il influencé l'émergence de cette doctrine ? Comment peut-on techniquement expliquer le racisme systémique ? Le racisme anti-blanc peut-il exister ? Peut-on stratifier le QI par couleur de peau ? Peut-on interdire le port des signes religieux dans des espaces publics dans un contexte d'universalisme ?
1. La Logique de l'intelligence
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A partir de la génétique, Craig Venter (2000) montre que tous les Hommes, indifféremment de leurs couleurs de peau, de leurs genres et de leurs classes sociales, ne forment qu'une seule et même espèce. A ce titre, cet ouvrage montre comment ils sont tous dotés exactement d'un même potentiel d'intelligence. C'est à partir de ce potentiel qu'ils déploient leurs cultures et, donc, leurs civilisations respectives (voir l'ouvrage Redéfinir la notion de civilisation). Cependant, une question fondamentale persiste. A savoir, s'ils sont tous dotés d'un même potentiel, comparativement à d'autres, pourquoi certains peuples font valoir des niveaux extrêmement élevés de production et d'accumulation continues de connaissances dans le temps ? En d'autres termes, pourquoi l'exploitation du potentiel d'intelligence chez certains peuples tend à plafonner ? Ce plafonnement induit une pauvreté matérielle et un niveau très faible, voire nul, de sophistication des Biens & Services. Une réponse est proposée dans cet ouvrage avec, notamment, l'impact des conditions climatiques.
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2. QI et couleur de peau
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Dans cet ouvrage, nous partons de l'existence d'une stricte égalité du potentiel d'intelligence entre tous les humains, peu importe la couleur de peau, la classe sociale ou le genre, minutieusement démontrée dans l'ouvrage de référence (La logique de l'intelligence, Tome 6, coll. ISSH). Nous y montrons, entre autres, que le niveau très bas de production et d'accumulation de connaissances et, donc, le niveau très faible de production de richesses, observés globalement chez les peuples Noirs, ne sont pas dus à un défaut d'intelligence : ils en ont le potentiel. C'est plutôt la conséquence, dès les origines, d'une densité très faible d'informations circulant entre la dynamique de l'inconscient et celle du conscient. Cette faible densité est due, quant à elle, aux conditions climatiques très favorables en zones tropicales. Dans son sillage, cela a entraîné, après des milliers d'années, un niveau très bas d'accumulation d'automatismes d'aisance à exploiter le potentiel de l'intelligence, base du QI. Dès lors, les valeurs potentielles du QI chez les peuples ne sont pas distribuées génétiquement par couleur de peau, mais en fonction, principalement, des conditions climatiques.
PS : Le climat est considéré comme condition de départ ; les analyses se placent dans un contexte d'autarcie.
3. L'identité du racisme
Cet ouvrage déploie un modèle simplifiant la lisibilité du racisme. Ce modèle impose une distinction entre racisme et haine raciale. Le premier est la conséquence de rapports de force entre groupes humains déterminés respectivement par des caractéristiques spécifiques, dont la couleur de peau. A rebours de la science, l'issue de ces rapports de force induit la division de l'espèce humaine en groupes hiérarchiques : les races. Les subconscients, voire l'espace du conscient, des vainqueurs sont structurés par le complexe de supériorité raciale. La dynamique de ce sentiment tend à inférioriser de manière structurelle le groupe racial vaincu. Ce complexe se manifeste sous diverses nuances du racisme regroupées, tel un pléonasme, en racisme malveillant et, tel un oxymore, en racisme « bienveillant ». Le second, la haine raciale, est un sentiment partagé par les vainqueurs et les vaincus. Elle est essentiellement le fruit des frustrations. Chez les vainqueurs, elle naît paradoxalement avec l'instauration formelle d'une morale de type kantien, revendiquant l'humanisme.
Par ailleurs, cet ouvrage déploie aussi un modèle sous-jacent mettant en lumière une traçabilité complète des différentes formes de discriminations raciales, dont la plus neutre repose sur le jeu des préférences. On en déduit ici qu'il n'y a qu'une différence d'intensité de discrimination entre racisme et haine raciale.
A partir de ces modèles, on peut aisément et objectivement traiter des thématiques pratiques. A ce titre, l'idée du racisme antiblanc est-elle crédible ? Comment s'articulent racisme et individualisme, en tant que doctrines poursuivant un même but, dans les sociétés néolibéralisées ? Comment expliquer le complexe de supériorité manifesté entre personnes de peau noire ? Etc.
Dans cet ouvrage, sont analysées deux visions conceptuelles antagonistes dites de l'universalisme.
La première, de mouvement centripète, tend à ramener les identités de l'univers dans la nation et fait d'elle un univers en miniature. L'on parle alors de l'universalisation de la nation. La dynamique de sa structure est rendue possible par une morale universelle et, donc, par une liberté universelle. Les ajustements associés à la liberté universelle, afin de garantir l'harmonie entre communautés, sont réalisés par un contrat social flexible. Ce déploiement concrétise l'esprit de l'universalisme, notamment le principe d'égalité appliqué à la liberté. Sauf accord par un contrat social entre communautés, sa logique permet l'expression de toutes les particularités des communautés installées dans la nation universalisée. Ceci résume l'identité de l'universalisme.
La seconde, de mouvement centrifuge, exporte, voire impose, l'identité de la nation au reste du monde. Fondée sur une morale sectorielle, elle ne produit qu'une liberté sectorielle insuffisante pour garantir l'universalisme. Ce modèle, observé par exemple en France, traduit l'assimilationnisme, antagoniste à l'universalisme. Par conséquent, revendiquer l'universalisme, mais concevoir son système sur l'assimilationnisme brouillent la lisibilité du modèle français. Ce brouillage ouvre les portes aux controverses, mais surtout à l'arbitraire. Les décisions liées à cet arbitraire dépendent de l'atmosphère sociétale et politique de la nation, voire du monde. Par ailleurs, parce qu'il est centrifuge, ce modèle déploie des suprémacismes ; il est un puissant levier de tension, d'instabilité sociétale et de communautarisme.