"La liberté est le fruit de l'interdit"
La liberté est le fruit du libre arbitre. Et le libre arbitre est le fruit de l'interdit.
Donc la liberté est le fruit de l'interdit.
L'identité biologique du libre arbitre - Tome 2
De par l'existence du déterminisme biologique, aucun Être vivant ne naît libre. De Spinoza aux neuroscientifiques matérialistes, de nombreuses théories vont même jusqu'à nier toute possibilité d'existence et d'émergence du libre arbitre.
Et pourtant, si, a priori, la partie haute de l'âme (le "moi") n'est pas libre, elle peut l'être a posteriori grâce à la liberté de l'esprit qui échappe totalement au contrôle et à l'emprise du déterminisme biologique (voir : thématique n°6 portant sur l'enclavement de la conscience par la dynamique de l'inconscient, Tome 1 ; Anthologie de l'esprit et de l'amour, Tomes 13 & 14 ; coll. Ingénierie des sciences sociales). Précisément, l'esprit offre une échappatoire à la dynamique du conscient par rapport au déterminisme biologique. Dès lors, l'Ingénierie des sciences sociales définit le libre arbitre comme étant un espace créé dans la conscience à partir duquel l'Être humain pose des choix et prend des décisions sans aucune forme de déterminisme. En d'autres termes, le libre arbitre précède nécessairement la liberté.
Cependant, cette échappatoire n'est que circonstancielle. Car dans le monde rationnel, le déterminisme biologique est la règle et le libre arbitre une exception. De manière plus avancée, la qualité d'émergence du libre arbitre dépend des systèmes politiques. Elle dépend de leur capacité à s'affranchir du déterminisme biologique.