Tout savoir sur la violence humaine

La logique qui gouverne les Animaux, la dynamique de l'inconscient, est la même chez l'Homme. Mais, la subordination de l'intelligence à l'inconscient, couplée à l'étendue du désir humain (à distinguer du besoin), impose un un potentiel déterministe de fréquence et d'amplitude de violence extrêmement élevé  chez l'Homme.


La violence est indissociable de la conservation (survie & bien-être) des vivants. Le grand défi de l'humain est de l'optimiser. C'est-à-dire empêcher qu'elle soit contreproductive dans l'espace et le temps. Ceci passe par l'apprivoisement du déterminisme biologique.

La loi de la violence - Tome 5

Diverses caractéristiques dites corpocentrées (égocentrées) développées par la dynamique de l'inconscient lui sont indispensables pour assurer sa mission : former, entretenir et transformer le corps de tout Être vivant. C'est du déploiement de celles-ci que s'impose la loi de la violence, inhérente au déterminisme biologique. En d'autres termes, de par la logique mise en lumière par l'Ingénierie des sciences sociales & Humaines, ni plus ni moins, la violence est indissociable de la conservation (survie & bien-être) des vivants. 

La force potentielle de transmission de cette loi à la conscience dépend de l'ensemble des équipements de survie propres à chaque espèce vivante. Plus ces derniers sont précaires chez une espèce, plus le potentiel de violence est élevé. On observe que l'Être humain est doté du potentiel de violence, de loin, le plus élevé à cause de l'extrême précarité de ces équipements.

Divers facteurs structurels exogènes successifs modulent les niveaux de débridement de ce potentiel par groupes humains. Le facteur exogène le plus fondamental est le climat, considéré en tant que condition de départ. Du climat tempéré au climat tropical, entre autres, la loi de la violence s'impose en chaque peuple à des niveaux spécifiques d'amplitude et de fréquence. Ces niveaux sont consolidés grâce aux mécanismes épigénétiques. L'autre facteur est la dynamique de la modernité, consubstantielle à la libération du potentiel du désir (à distinguer du besoin) humain.

Ces deux facteurs exogènes structurent, à géométrie variable, les niveaux de libération des potentiels des leviers de la violence en chaque zone climatique.