Corps est psychique

Le corps de tout Être vivant est la production d'une intelligence autonome. Cette intelligence est celle de la dynamique de l'inconscient subordonnant la conscience dans le processus de conservation (survie & bien-être).

La gouvernance de l'inconscient

Le déterminisme biologique traduit l'activité d'un "logiciel" biologique, assimilé au système nerveux autonome, gouvernant tous les comportements des Êtres vivants. Il indique, par rapport à celle du conscient, la prééminence de la dynamique de l'inconscient dans le processus de leur survie.

Suivant cette prééminence, les neuroscientifiques matérialistes, les monistes, considèrent que la conscience est "propriété" de l'inconscient. Assimilant le corps à la dynamique de l'inconscient et réduisant la psyché à la conscience, ils arrivent à la déduction que "psyché est corporelle". Cette position décrit un déterminisme biologique radical où la conscience est totalement enclavée dans l'inconscient. Ceci ne laisse aucune possibilité d'émergences du libre arbitre, de la raison et de la responsabilité. C'est une erreur majeure d'interprétation qui, dès lors, impose une impasse. Cette impasse provoque des externalités négatives sur l'ensemble des sciences sociales & humaines.

D'après l'Ingénierie des sciences sociales, la dynamique de l'inconscient est à l'origine de la formation, de la transformation et de l'entretien du corps de tout Être vivant. Dès lors, corps est psychique. Cette logique, au-delà des contours dualistes, traduit aussi un déterminisme biologique, mais relatif. La conscience n'est pas enclavée dans l'inconscient, mais subordonnée. Elle ouvre des possibilités d'émergence de l'autonomie de la volonté du conscient, socle du libre arbitre, de la raison et de la responsabilité.